Les étudiants vaudois du secondaire II (les gymnasiens) vont avoir une grille horaire modifiée dès la rentrée de cet automne.
Ainsi, une période supplémentaire de mathématiques a été placée en deuxième année. Deux périodes de sciences de plus font leur apparition, réparties entre la biologie, la chimie et la physique. Une nouvelle qui fera plaisir à l'EPFL, soucieuse du niveau atteint par ses étudiants débutants.
La géographie bénéficie également d'une période supplémentaire d'enseignement. La philosophie devient la 14e discipline fondamentale de la maturité, avec trois heures de cours par semaine en troisième année.
Bonnes nouvelles, sauf pour les ados qui devront travailler plus!
Le communiqué du Département de la formation conclut ainsi: "L’ensemble de ces mesures vise à répondre aux exigences du RRM (Règlement suisse de reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale), à améliorer le niveau de formation des gymnasiennes et gymnasiens vaudois et de mieux encore les préparer à suivre les formations offertes par les Hautes écoles subséquentes (UNI, EPF, HES et HEP). "
PS: concernant la polémique soulevée par l'EPFL en juin 2007 (les élèves vaudois réussissent moins bien leur première année au "poly" que les jeunes provenant d'autres cantons), mon collègue Laurent Busslinger, dans 24 Heures du 19 février, publie une information intéressante:
"La remontée est spectaculaire… mais inexpliquée. En 2006, les Vaudois terminant la première année d’EPFL avaient connu un faible taux de réussite à l’examen propédeutique: 41,3% (52,4% en 2005), alors qu’il était de 46% (53%) pour les étudiants suisses et de 52,7% (54,2%) pour tous les candidats (étrangers compris). En 2007, les écarts se sont réduits. Le taux de réussite des Vaudois a été de 48,7%, contre 50% pour les Suisses et 52,8% pour tous les candidats. Les étrangers ont fréquemment un niveau d’entrée à l’EPFL élevé. Vu l’éloignement, les jeunes d’autres cantons ne visent l’EPFL que s’ils se sentent bien aguerris. Quant à la plongée de 2006? «C’était peut-être juste une mauvaise année», hasarde le directeur de l’enseignement gymnasial, Séverin Bez."
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